ROCK THE GARBAGE

« Fresh Garbage », une chanson sur les ordures par le groupe californien « Spirit », enregistré en 1968 sur leur premier album, appelé lui aussi « Spirit ».

Fresh garbage . . .
Fresh garbage . . .

Look beneath your lid some morning,
See those things you didn’t quite consume
The world’s a can for
Your fresh garbage . . .

Look beneath your lid some morning,
See those things you didn’t quite consume
Your fresh garbage . . .

Fresh garbage . . .
Fresh garbage . .

« Toxic Garbage Island » par le groupe Métal français Gojira, de leur album « The Way of All Flesh » (2008). Le groupe, très connu par les fans du Hellfest et de la musique métal extrême, reprend souvent des thèmes écologiques dans ses chansons.

Mysterious form, soul in the dark
Under this heavy sealing concrete waves
Followed by servants, funeral cortge
This pale ghost is gathering his strength

Ghost, pale, the procession is crawling

Plastic form dead things, it is now so clear
How could I fail to understand
Cities are burning, the trees are dying
My heart awake but still
Pain is killing me, pain is killing me

Take this pestilent destruction out of my way
The great pacific garbage patch is exhausted
And the world is sliding away in a vortex of floating refuse
With the sacred one you have lost

4 QUESTIONS À… BARRY ROSENTHAL

©2016 Barry Rosenthal See Life

FOUND IN NATURE s’appelle une série de photos de cet artiste new-yorkais que je souhaite vous présenter ici. Photographe, sculpteur et « archéologue urbain », Barry Rosenthal a fait ses études au Dayton Art Institute et aux Apeiron Workshops avant de s’installer à New York. « Found in Nature » commence en 2007 quand il arpente les berges des cours d’eau autour de la ville pour ses photographies botaniques. D’une poignée de capsules de bière ramenée et puis photographiée, ses images ont entretemps atteint des formats importants où il met en scène, selon des thématiques, des couleurs, des fonctions ou des matières, des déchets qu’il collectionne maintenant systématiquement. Un tiers de son studio s’est donc transformé en « décharge » – mais rassurez vous il n’est pas atteint du syndrome de Diogène: les objets photographiés sont ensuite recyclés comme il faut.

©2014Barry Rosenthal Work Gloves

Ce travail a permis à Barry de devenir conscient du problème que la pollution des océans représente aujourd’hui dans le monde entier. Et grâce à ses œuvres, qui se trouvent dans des collections et musées mais sont aussi souvent reprises par des magazines, il touche un public large et international.

Barry Rosenthal a consenti à répondre à quatre questions:

  1. Pourquoi avez-vous choisi de montrer des déchets sous un aspect esthétique? – Je n’ai jamais été bon dans le photojournalisme: j’ai toujours raté le bon moment ou mes images étaient trop soignées. Avec le temps j’ai appris quel était mon point fort et ce qu’avait du sens pour moi: des mises en scènes, un travail organisé qui demande du temps et de la patience.
  2. Quel était l’objet le plus dégoûtant que vous avez jamais ramassé (ou ne pas ramassé)? – Des bouteilles en plastique remplies d’urine. Même si cela pouvait donner des images fabuleuses, j’ai du y mettre des limites. On m’a parfois dit que mon œuvre est top poli alors peut-être que je devrais essayer! J’ai une grande collection d’applicateurs de tampax  – curieusement cela me dérange moins que les bouteilles d’urine. Mais ils sont difficiles à photographier. J’ai fait plusieurs essais mais jusqu’à maintenant je n’ai pas encore réussi à produire une image que je souhaite publier. Alors je continue à les collectionner en espérant de trouver une solution.
  3. Quand est-ce que vous avez eu pour la première fois conscience du problème des ordures? – Au début je me suis seulement amusé à collectionner et à photographier mes trouvailles. Mon travail a évolué de petit objets comme des capsules de bouteilles et des briquets en plastique vers des objets plus importants comme des récipients d’huile de moteur ou d’antigel ou des bouteilles de soda. J’ai réalisé que j’étais au milieu d’une sorte de force puissante qui est inlassablement à l’œuvre à souiller les endroits où la terre et l’eau se rencontrent. Mon « éducation » est une expérience de terrain. Il a suffit de me tenir dans ces berges où les déchets s’accumulent pour en prendre conscience.
  4. Quel est votre propre geste quotidien pour l’environnement? – Je continue à ramasser et à enlever des déchets des berges dans le port de New York. Même sans penser à mes photos j’ai probablement enlevé plus d’ordures à moi tout seul qu’une centaine de personnes le font pendant toute leur vie.

Pour savoir plus sur Barry Rosenthal et son œuvre, voilà son site.

©2015Barry Rosenthal Dependency 2
©2015Barry Rosenthal The Wall

 

BÂCHE DEVIENT SAC DEVIENT BÂCHE DEVIENT…

Quatre frères, Frank et Patrik Riklin, artistes suisses déjantés et Markus et Daniel Freitag, graphistes et fabricants de sacs cultes ont investi ensemble le Musée de Design et d’Arts appliqués Contemporains (MUDAC) de Lausanne pour l’exposition  » Freitag ad absurdum ».

Les quatre frangins partagent une attitude commune sur les thèmes importants pour nos sociétés tels que l’exploitation des ressources et les façons d’interaction sociale dans l’espace public.

mudac

L’histoire de l’entreprise des frères Freitag débute en 1993 quand ils cherchent un sac solide et étanche pour les accompagner lors de leurs déplacements en vélo, souvent sous la pluie. C’est les bâches des camions colorées qui leur tapent à l’oeil et semblent prédestinées à leur usage. Ils découpent alors un sac messager dans une bâche récupérée, y ajoutent une vieille ceinture de sécurité comme bandoulière et utilisent des chambres à air de vélo pour les coutures. Aujourd’hui ils emploient 160 personnes dans la production de toute une gamme de sacs dans le même esprit – 300.000 unités par an qui recyclent 300 tonnes de bâches, 15.000 chambres à air de vélo et 130.000 ceintures de sécurité! Une « success story »  à la Suisse!

Pour le Musée les frères Riklin ont fait appel aux usagers des sacs des frères Freitag pour leur proposer une action qui pousse jusqu’à l’absurde le processus: les sacs usés sont récoltés et transformés à nouveau en bâche pour camion. Cette bâche est à son tour transformée à nouveau pour en faire des objets insolites: une exagération ironique du recyclage à l’infini et un manifeste sur notre société de consommation.

sacs
(c) Friklin

L’expo est encore visible à Lausanne jusqu’à la fin du mois de février

APRÈS LA PEINTURE

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Violet Jessep (1887-1971), surnommée « The Unsinkable Woman » (La femme insubmersible). Après avoir guérie d’une tuberculose quand elle était enfant, cette femme a survécu à trois (!) catastrophes nautiques: elle était membre de l’équipage sur l’Olympic quand ce paquebot avait été heurté par accident par un navire de guerre. L’année suivante elle intègre l’équipage de la Titanic – dont on connait le funeste destin – et finalement en 1916 elle sert comme infirmière sur le Britannic (« sister-ship » de l’Olympic et du Titanic), paquebot transformé en bateau hôpital quand celui-ci coule suite à une explosion à bord.

Cette œuvre de Rebecca Szeto fait partie d’une série où l’artiste californienne rend hommage aux femmes, connues ou anonymes.

My works play with notions of beauty and value.  The materials I use are often humble, mass-produced or discarded domestic products like paintbrushes, dead bees, chewed gum, steel wool or rust. These are drawn from my immediate surroundings and present circumstances.

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Gloves No.2, latex et dentelle, 2001

 

Modestes produits industriels, objets ménagers qui ne peuvent plus servir, ustensiles de travail  – tout son environnement immédiat inspire Rebecca Szeto, issue d’une famille chinoise immigrée aux États Unis.  Un beau jour Rebecca Szetos conscience écologique ne pouvant plus supporter de jeter autant de choses, elle a commencé à garder du papier verre à la laine d’acier et en remplir des sacs sans avoir encore un projet très clair pour leur recyclage. Arrivée devant la décision soit de bazarder tous ces reliquats, soit de les utiliser elle s’est lancée… et c’est ainsi que les brosses et pinceaux employés pour patiner des objets ont a leur tour acquis le statut d’œuvres poétiques et pleines d’humour.

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Émilie du Châtelet (1706-49) était une femme exceptionnelle. Mathématicienne de génie (c’est à elle que l’on doit le « 2 » dans E=MC²), scientifique, traductrice de Newton elle étudie Leibniz, maîtrise  le latin, le grec et l’allemand, chante, joue le clavecin… Sur le plan privée Émilie fut également hors du commun. Mariée au marquis du Châtelet, elle entretenait une liaison avec Voltaire avant de lui préférer le poète Saint Lambert. Elle meurt à seulement 42 ans en couches entourée de son mari, son ex-amant et son amant en titre, père de sa fille qui ne survit non plus.

Pour connaitre mieux le travail de Rebecca Szeto, c’est ici.

(Tous les photos (c) l’artiste)

 

 

 

 

 

 

 

PROPHETIE

« The Prophecy » est le titre que le photographe Fabrice Monteiro donne a une série d’images consacrée à la destruction des paysages d’Afrique et en particulier du Sénégal.

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En collaboration avec le designer Doulsy et l’organisation Ecofund il a créé des images théâtrales et baroques où des personnages d’une beauté monstrueuse, vêtus de costumes fantasmagoriques fait de déchets émergent du sol et de l’eau pollués.

Sur les rivages de Hann Bay à Dakar où le sang de l’abattoir voisin se déverse dans l’eau une créature lève ses bras multiples au ciel ou un guerrier de légende ploie sous un filet de pêche contenant des débris de plastique. La série de 10 images représente une vision cauchemardesque et poignante sur la destruction de la beauté naturelle par les activités humaines.

Fabrice Monteiro, fils d’une Belge et d’un Béninois a grandi au pays paternel avant d’entamer une carrière internationale de modèle avant de changer en 2007 du côté et de se mettre désormais derrière l’objectif. Dans ces photographies il y a l’influence esthétique du monde de la mode mélangé à une sensibilité particulière pour l’histoire africaine telle que les destins des esclaves au Bénin, les enfants rescapés du génocide au Burundi ou l’engouement pour la lutte au Sénégal.

Doulsy, ou Jah Gal, est un jeune créateur né en 1980 à Dakar. Pour ses vêtements et accessoires il aime mélanger couleurs et formes, genres et influences, artisanat traditionnel et un style avant-gardiste – et  utiliser des matières provenant du recyclage et de la récupération selon sa devise: Rien ne se jette, tout se transforme!

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MAKE ART NOT WAR

Les armes ne sont pas qu’un danger quand ils sont utilisées mais il restent un problème grave même une fois déposées. Le Mozambique en est une preuve.

Pays sur la côté est de l’Afrique, cette ancienne colonie portugaise a connue des longues années d’une guerre civile meurtrière. Après 16 ans de violences le Mozambique a doucement commencé à se remettre à partir des années 1992. Il reste un des pays les plus pauvres et le moins développés dont l’économie reste entre les mains d’une minorité, avec un faible taux d’éducation et des problèmes de santé liés au SIDA. Mais le pays commence à s’en sortir – avec une croissance  annuelle de 7% – et c’est le tourisme qui pourrait ouvrir une nouvelle voie grâce à des plages de rêve, une population qui aime faire la fête et des parcs naturels.

Petit aparté: même après la fin de la guerre les massacres des animaux ont continué même dans les parcs existants. Au début des années 2000 90% des animaux sauvages dans le parc de Gorongosa avaient été exterminés… C’est grâce aux efforts d’un philanthrope américain, Greg Carr, qui a via sa fondation investi 40 millions de dollars pendant une trentaine d’années que le parc est aujourd’hui à nouveau peuplé de sa faune et flore extraordinaire.

Des artistes contemporains comme Goncalo Mabunda puisent leurs inspirations dans leurs souvenirs de la guerre tout en se servant de ses reliquats. Pour ses sculptures il utilise toutes sortes d’équipements militaires: armes, mines antipersonnelles, lance roquettes… Ses œuvres ont été présentées à la dernière biennale de Venise et sont recherchées par collectionneurs et galeries.

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Le CCM – Christian Council of Mozambique – collectionne de son côté des armes légers dans les églises en échange contre des produits quotidiens utiles: machines à coudre, charrues, vélos… inspiré par le verset de la Bible qui dit (Isaïe 2/4):

De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre.

Un groupe a ainsi rendu 500 fusils trouvés dans une décharge militaire et ont reçu en contrepartie un tracteur tandis que les armes sont transformées en œuvres artistiques vendues sur internet.

Les décharges militaires sont un problème extrêmement préoccupant. En 2007 une immense explosion à Malhazine, une décharge où rouillaient des missiles et des explosives sans aucune surveillance ou précaution, a fait une centaine de morts et des nombreux blessés dans un périmètre qui allait jusqu’au centre ville de Maputo. C’est grâce à la collaboration avec la merveilleuse association « Apopo » et ses « Herorats » que cette décharge sera bientôt nettoyé. 76.647m2 sont déjà déminés et 4.550 explosifs détruits. L’objectif est, une fois la décharge déclaré sans danger, de la transformer dans un parc naturel. Si vous voulez savoir plus sur cette action, regardez ici.

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P.S. Vous pouvez d’ailleurs parrainer un rat et ainsi participer à sauver des vies de civils (surtout des enfants!) dans plusieurs pays où Apopo intervient avec ses rats en tant que démineurs ou en renifleurs de tuberculose! C’est aussi un merveilleux cadeau de Noël pour ceux qui ont déjà tout!!

HEY, CHAIR…. BE A BOOKSHELF!

Né en 1978 le designer hollandais Maarten Baas aime jouer avec des objets existants pour en créer d’autres. Exemple la série « Hey chair…. » pour laquelle il travaille en collaboration avec des brocanteurs pour récupérer des meubles voués à finir aux ordures pour en fabriquer d’autres qui trouveront, grâce à sa signature, leur place chez des collectionneurs avisés.  Des chaises deviennent des bibliothèques, un abat jour se transforme en vase, un violon sera un porte manteau… Et comme la matière de base n’est jamais pareil les produits finis ne le seront non plus, chaque objet est unique – autre raison de plaire aux collectionneurs.

La série « Treasure Furniture » part des rebuts d’une fabrique de mobilier qui seront à leur tour assemblés pour devenir meubles uniques. Les restes d’une production de masse formeront des objets uniques.

Et pour savoir quelle heure il est, rien de mieux que de regarder les balayeurs d’ordures de la « Sweeper Clock« …

Pour connaître mieux Maarten Baas et son oeuvre, voici un lien vers son site http://www.maartenbaas.com/

(Merci à Claire Calogirou qui a déniché la « Sweeper Clock »dans le High Museum of Art à Atlanta)

FAUNE ET FLORE

Pour tous ceux qui n’ont pas la main verte, qui ont tendance à noyer ou à laisser tristement sécher chaque brin de verdure mais qui n’aiment ni fleurettes en plastique ni en soie ou en papier, voici la solution:

Veronika Richterova, artiste tchèque, utilise les bouteilles PET pour en faire des magnifiques plantes colorées qui vous sauveront de la corvée de l’arrosage (il va quand même falloir épousseter de temps à autre!)

Mais dans l’univers de l’artiste il y a plus que des plantes, des animaux translucides et poétiques y vivent également, des lustres et abat jours l’éclairent… tout un monde enchanteur et poétique vous ouvre ses portes grâce à cette femme qui a collectionné plus de 3.000 objets en PET de 76 pays.

Veronika Richterova initie aussi enfants et adultes à ce qu’elle appelle PET-art et qui a permis à des milliers de bouteilles de trouver une nouvelle vie.

Pour savoir plus sur l’artiste: http://www.veronikarichterova.com/en/

DRÔLE D’OISEAU

Charley Bowers était un des grands cinéastes américain de l’animation des années 1930, et qui s’appelait en France « Mr Bricolo », il faisait des films en stop motion. Son personnage était un bricoleur frénétique qui se déplaçait de maison en maison, il avait son garage mobile et il proposait aux gens des solutions pour résoudre des problèmes délirants. Il avait inventé une machine à faire durcir les œufs pour le problème justement de leur fragilité…

Dans ce film, il part en Afrique parce qu’il a entendu parler d’un oiseau mangeur de métal. Ça lui permet de résoudre le problème qui l’obsède dans tous ses films : Que faire du métal ? De l’afflux de métal avec l’industrie automobile, il est obsédé par cette question, c’est pour cela qu’il invente des systèmes de recyclage totalement imaginaires, comme l’oiseau mangeur de métal dont vous pouvez voir ici un extrait:

C’est très amusant, mais cela pose des questions sérieuses. A chaque fois qu’il met en scène des problèmes, on a à faire d’une certaine façon à des in-recyclable, tout le problème de l’invention technique est de trouver comment on arrive à traiter ça. Le déchet, le reste, l’in-recyclable est une frontière, un moteur dans l’invention technique. Cela s’est joué avec le métal, aujourd’hui c’est le plastique. Le défi est d’arriver à inventer des moyens qui permettent de traiter ces problèmes.

L’oiseau mangeur de métal est-il un meilleur allié que le dieu Ganesh les cochons ou les chiffonniers ? C’est une vraie question politique, qui nous oblige à nous demander comment on évalue que telle ou telle corporation, ou hybride inventé à qui on délègue cette fonction de recyclage est plus efficace qu’un autre. Au lieu de faire l’inventaire de tout ce qui s’est fait et matière de recyclage – il y pléthore d’expérimentateurs – on pourrait réfléchir à comment les classer, il s’agit d’une certaine façon de faire le tri parmi ces alliés potentiels. Cela permettrait de tenir ensemble la question majeure de l’Anthropocène et celle des cultures du recyclage.

MÉMOIRE DES CORPS

« Je marche sur le rivage. J’arpente les grèves, cette frontière instable entre la mer et la terre, ce no-man’s land où s’inscrit le mouvement entre le soi et le monde. Ma collecte: des tissus échoués, chiffons abandonnés par la mer dans le sable, fragments de mémoire, vêtements élimés venus du large, vestiges d’un monde flottant. »

La marcheuse-collectionneuse c’est Cécile Borne qui a grandi sur les côtes bretonnes avant de suivre des études d’arts plastiques et de danse contemporaine à Paris et Londres. En 2000 elle retourne en Bretagne à Douarnenez où elle développe un travail autour de la mémoire et de création autour de tissus échoués. Son passé de chorégraphe se fait sentir quand elle donne corps aux vêtements et haillons de sa collection. http://cecile.borne.free.fr/accueil/index.html

photo Lionel Flageul

Le Port Musée de Douarnenez lui consacre une exposition, « Vestiaires », où ses créations flottent parmi les bateaux ou s’intègrent dans des dispositifs scénographiques en place. C’est mélancolique et beau, souvenirs éphémères de corps qui ont habité ces cirés et chemises, bandes de tissus, bouts d’étoffe devenus tableaux aux couleurs délicates…

« Vestiaires » jusqu’au 20 septembre au Port Musée de Douarnenez, place de l’Enfer, ouvert 10h-12h30 et 14h-18h, fermé le lundi – http://www.port-musee.org/