UNE BOUTEILLE PAR TERRE

On a déjà vu des vidéos comme ça, mais on ne boude pas notre plaisir d’en voir encore un autre… Cette fois ci c’est au Canada

ANOTHER BRICK IN THE WALL

pas n’importe quelle brique, mais l’EcoBrick!

Lors d’un voyage au Guatemala, l’activiste environnementale Susana Heisse était épouvantée par la quantité de déchets plastiques autour du lac Atitlan. En se demandant comment lutter contre cette pollution elle a eu une idée absolument géniale: on prend une bouteille en plastique, la remplit de déchets non bio-dégradables (emballages de chips, de bonbons, sacs en plastique…) en tassant le plus possible et voilà un EcoBrick qui est, utilisé avec du ciment ou de l’argile, un matériau de construction robuste, un isolant formidable et pas cher.

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Il existe aujourd’hui au Guatemala 38 écoles construits en EcoBicks par des associations dont Pura Vida Atitlan, créée par Susana Heisse, surnommée par CNN la « Trash Queen of Guatemala ».

Ecobricks-are-bottles-packed-with-non-biological-waste

Son idée à trouvé des adeptes dans d’autres pays confrontés à la pauvreté, le manque de logement et l’abondance de déchets. Aux Philippines un « open source » manuel a été distribué aux écoles. Les élèves doivent, comme une partie de leurs devoirs, apporter chaque semaine une EcoBrick.

La ville de Greyton en Afrique du Sud, minée par des problèmes sociaux, les inégalités, le manque de logements abordables et une absence totale du traitement des déchets est grâce à Nicola Vernon, la première en Afrique à s’inspirer de cette technique de construction. Et elle n’y vas pas à reculons! En juillet Greyston sera la première ville sans sacs en plastique jetables! Un jardin partagé a vue le jour, un éco-village est en construction et 18 emplois ont pu être créés.

Quand Joseph Stodgel, artiste et écologiste américain, a visité Greyton pour la première fois, c’était une énorme décharge à ciel ouvert qui l’a marqué.

The dump is the first area you come to when you are walking from town

En tant qu’artiste il se lance donc dans la création d’un festival: « Trash to Treasure« . Une partie de la décharge est nettoyé et sur une scène construite à partir de pneus, des musiciens se produisent. Chaque année on y fabrique aussi des EcoBricks. Lors de la 3ème édition du festival en 2015 un bloc de toilettes sèches a pu être fait en utilisant cette technique, une cuisine, des douches et des hébergements pour les festivaliers sont prévus pour bientôt. Sur le site il y a aussi une salle de classe dont chaque mur était construit par une école différente.

Une autre personne touché par le « virus EcoBrick » est l’architecte Ian Domisse. Il a décidé de démissionner de son travail pour ouvrir son propre cabinet spécialisé dans la construction avec ces briques. C’est lui aussi qui a mis en place un réseau avec des commerçants et entrepreneurs locaux – EcoBrickExchange. L’EcoBrick est ainsi devenue une forme de monnaie locale.

Un bel exemple comment des solutions locales peuvent être plus intéressante, plus valorisante et moins couteuses que des grandes centres de recyclage « industriels »!

Pour savoir plus sur les EcoBricks.

 

 

ADOPTEZ UN GOBI

On continue nos emplettes pour Noël et cette fois-ci la Mère Noël a déniché pour

  • les assoifés
  • les randonneurs et randonneuses
  • les sportifs
  • les familles avec enfants
  • les adeptes de pique-niques
  • les amateurs d’une bonne gorgée d’eau

LE GOBI AVEC SON TOTE (SAC)

Chaque Français consomme en moyenne 70 bouteilles d’eau de petit format par an pour un coût d’environ 100 euros. Alors fini l’achat de bouteilles d’eau en plastique qui polluent terre et mer, à partir de maintenant chacun aura sa gourde à lui, le fameux Gobi!

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Le Gobi – en Tritan sans BPA (bisphénol A) – est entièrement fabriqué en France entre la Bourgogne, l’Ile de France, la Haute Vienne, le 20e arrondissement de Paris et le Val de Marne où l’assemblage est fait par des membres d’un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail). Haut de 18 cm, il pèse seulement 200g et peut contenir 40cl – idéal donc pour le mettre dans votre sac!

La base colorée (appelé « tag ») existe en plusieurs couleurs et peut facilement être changée pour s’accorder à votre tenue et une petite « vitrine » permet d’insérer un gobicarte ou la photo de votre chéri, votre bébé, votre chat, chien ou perroquet.

gobi

Plutôt que recycler les déchets, la société productrice des Gobi s’inscrit dans une politique de  leur évitement. Si vous aussi vous souhaitez diminuer les déchets, commandez votre/vos gobi/s ici.

  • Gobi Pack (2 Gobis + sac) – 38 euro
  • Gobi seul à partir de 15 euros

FAUNE ET FLORE

Pour tous ceux qui n’ont pas la main verte, qui ont tendance à noyer ou à laisser tristement sécher chaque brin de verdure mais qui n’aiment ni fleurettes en plastique ni en soie ou en papier, voici la solution:

Veronika Richterova, artiste tchèque, utilise les bouteilles PET pour en faire des magnifiques plantes colorées qui vous sauveront de la corvée de l’arrosage (il va quand même falloir épousseter de temps à autre!)

Mais dans l’univers de l’artiste il y a plus que des plantes, des animaux translucides et poétiques y vivent également, des lustres et abat jours l’éclairent… tout un monde enchanteur et poétique vous ouvre ses portes grâce à cette femme qui a collectionné plus de 3.000 objets en PET de 76 pays.

Veronika Richterova initie aussi enfants et adultes à ce qu’elle appelle PET-art et qui a permis à des milliers de bouteilles de trouver une nouvelle vie.

Pour savoir plus sur l’artiste: http://www.veronikarichterova.com/en/

(PLUS D’)UNE BOUTEILLE À LA MER

On connait les bouteilles contenant des mots doux ou d’autres messages jetées à la mer ou des bateaux dans une bouteille insérés par des bricoleurs patients et minutieux. Mais connaissez vous les bateaux faits à partir de bouteilles?  Pas de bouteilles en verre mais en plastique car c’est plus facile à assembler.

Voilà l’histoire d’une invention ingénieuse de jeunes pêcheurs de Gaza. Ne trouvant pas des moyens pour construire et réparer leur barques habituelles suite à l’embargo qu’Israël inflige à cette population depuis une soixantaine d’années et donc privés d’une ressource alimentaire, les jeunes hommes futés ont eu une idée: rassembler des bouteilles en plastique vides et ainsi construire une barquette.

Et ça marche!

Et si vous aussi voulez construire votre bateau, voilà un lien vers un site de DIY (« do it yourself ») pour vous guider: http://monbateaurecycle.com/

ATELIER BRICOLAGE

Aujourd’hui on bricole. A une époque où les citoyens supportent de moins en moins la politique comme elle est exercée par les grands partis au pouvoir, cela peut vous être utile un jour…

Sur le programme des « travaux manuels » donc: transformation d’une bouteille en plastic en masque à gaz (lacrymogène).

Il vous faut: une bouteille (assez grande car elle doit pouvoir couvrir votre visage!), un feutre, un cutter, une bande de mousse isolante, un masque de protection contre la poussière (surfaces de bricolage), de la colle

  1. dessinez sur la bouteille une forme en U de taille adaptée à votre visage
  2. coupez le fond de la bouteille
  3. découpez la partie en forme de « U »
  4. enveloppez tous les bords avec de la mousse isolante
  5. enlevez les élastiques et des parties métalliques du masque de protection et enfoncez le masque dans la bouteille côté cou de la bouteille
  6. percez 4 petits trous dans les côtés de la bouteille et fixez y les élastiques que vous avez enlevez du masque et bouchez les trous avec la colle pour rendre le masque étanche.

Avant de mettre le masque enduisez la partie qui couvre votre bouche de vinaigre – et « allons enfants de la patrie… aux barricades »!!

Manifestant en Turquie (2013)

Ces conseils utiles ont été trouvés dans le catalogue « Disobedient Objects », édité par Catherine Flood et Gavin Grindon, qui a accompagné l’exposition au Victoria & Albert Museum à Londres

LES CRÉATURES FABULEUSES DE THEO JANSEN

Des étranges créatures, mi machine mi squelette d’un animal fragile et onirique courent sur le sable: « Strandbeest » – bête de plage. Leur créateur, le Hollandais Théo Jansen a commencé en 1990 à les construire en utilisant des tubes de plastique et des bouteilles en plastic reecyclées. Poussées par le vent les œuvres de Jansen sont oniriques et envoutantes…

http://www.strandbeest.com/

Né en 1948 à Scheveningen, Theo Jansen s’intéresse depuis toujours aux objets volants. Des « Ufo » (ovni) construits par lui survolent même Paris en 1981! Viennent ensuite des fusées et finalement la ré-invention de la nature à travers ses créatures de plage qui courent et volent en même temps. Il est exposé dans le monde entier, donne des conférences et continue à enchanter avec ses rêves devenus formes et mouvements.

strandbeest

Et si vous souhaitez construire votre propre « strandbeest », voici un site de « do it yourself » qui explique comment s’y prendre en 10 étapes http://www.instructables.com/id/Develop-your-own-Strandbeest-in-10-steps/